Tout est possible, pas d’interdiction, quelque soit l’âge, même avancé pour se lancer. Le nombre de rides qui peuplent les pelotons de course à pied sont la preuve que des jambes qui marchent peu, peuvent se transformer en foulées plus ou moins rapides en peu de temps. Il faut juste oser, sans prendre pour excuse le manque de place dans un emploi du temps qui pourrait être chargé.

L’envie est souvent bien présente mais à quoi sert-elle, si en face de cette envie on ne fait rien pour l’assouvir. Pourquoi attendre pour vivre de nouveaux rêves quand le passé commence à prendre plus de place que le futur.

Il est préférable que la crise de la quarantaine serve à dérouiller les articulations des jambes plutôt que s’imaginer se surpasser dans d’autres domaines, surtout que le démon qui guide les vieux runners est un excellent meneur d’allure. Une étude américaine (Université d’Austin au Texas) démontre que les coureurs les plus performants après soixante ans sont ceux qui ont commencé à courir, d’une façon organisée, autour de la quarantaine.

Confucius a dit : "On a deux vies. La seconde commence le jour où on se rend compte qu'on en a qu'une." Alors, avant de radoter un temps révolu, ajoutons des projets aux souvenirs et que le temps qui reste sert à nous surpasser et nous révéler. Par contre si votre mémoire sportive se résume aux cours d’EPS de votre enfance et si votre ceinture abdominale commence à porter vos 40 ans d’âge, 40 ans s’écrivant XL en chiffres romains, quelques précautions sont à prendre.

La première est de valider par un examen médical votre capacité à pratiquer. Ensuite un électrocardiogramme complété d’un test à l’effort permettront de vous rassurer vous et votre environnement familial. Les accidents sont rares, mais attention quand même. Bien évidemment tout ceci concerne aussi la gente féminine.

"Après ! Ce n’est que mon avis …. et celui de Desproges qui disait : L’âge mûr par définition, c’est la période de la vie qui précède l’âge pourri..."