"Je vomis, il vomit et toi ?
 Vomirais-tu ?"

Si vous n’avez jamais testé pendant la préparation, ni la moindre goutte d’eau, ni l’infime bout de banane, ni le carré de chocolat noir aux amandes, ni les pâtes de fruits, ni les pierres de sucre et les quartiers d’orange et, si vous vous jetez comme des affamés sur tout ce qui bouge aux divers ravitaillements de la course soit sans risques, vous faites erreur. Les organes internes déjà bien secoués par la répétition des foulées vont peut apprécier l’expérimentation.


 


 

Imaginez la stupéfaction, l’étonnement de l’estomac de devoir absorber ce cocktail inhabituel, incongru tous les cinq kilomètres. Dans le meilleur des cas, sa réaction sera bénigne. Quelques gargouillis et ballonnements se feront sentir. Dans d’autres situations un rejet total, au goût banane, est à prévoir sur le bord de la route.


 

Dans ce bataillon des 40 %, n’oublions pas ceux, ceinturés de tous les gels possibles et inimaginables, à en semer quelques uns sur le bitume pendant la course, qui seront eux aussi touchés par des problèmes gastriques. Pourtant des marques comme Overstim (pub) font ce qu’il faut pour donner les explications d’une bonne utilisation de leurs produits.



 

Donc, dans le pire des cas, après s’être délesté d’un mélange au goût aigrelet, sauf la banane, parce que la banane est le seul aliment ayant un goût identique quand on la mange et quand on la vomit (humour), ne croyez pas que l’estomac vous pardonnera instantanément. Ce serait trop facile. Il va vous refuser la moindre goutte d’eau pour aller au bout de ce qui devient une épreuve et jusqu’à vous empêcher d’apprécier le demi de bière à l’arrivée.

 


 

Alors ? Testez votre alimentation, testez vos boissons tout au long de vos sorties pour que le jour J tout soit en accord. Et pas seulement les choses qui se voient comme la couleur des branches de lunettes de soleil assorties aux lacets des runnings.


 

Ah ! J’oubliais. Comprendre comment se déroule la vidange de l’estomac vers l’intestin grêle est utile. Mais ça c’est une autre histoire, l’histoire de la pression osmotique.

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