Pour réussir une course il faut boire, évidemment et suffisamment. Cependant il ne faut pas dépasser la dose. L’hyponatrémie ? Cela vous dit quelque chose ?

Prenons l’exemple du Marathon. Un 42,195 km devenu à la portée de tout le monde. De nombreux novices, pour des raisons qui leurs sont propres, à la recherche de leur Graal, sans trop d’expérience, s’y inscrivent sans ambition chronométrique. Il n’est pas rare de voir des temps moyens de cinq à six heures et donc boire de trop, trop longtemps… sauf peut-être, au Marathon du Médoc ou le plein de ravitaillement risque d’entraîner un état d’ébriété, qui aurait au moins l’avantage d’éviter l’hyponatrémie.

Boire beaucoup dans la vie de tous les jours, pour diluer l’alimentation, n’est aucunement dangereux chez les personnes en bonne santé. Par contre, un apport hydrique excessif sur ces mêmes personnes au moment d’une épreuve sportive, peut provoquer un problème sanguin éventuellement tragique.

Cela reste, quand même, une situation rare. Mais cela peut arriver. Au Marathon de Boston en 2002, Cynthia Lucero croyant bien faire en buvant de grosses quantités d’eau et de boissons énergétiques tout au long de l’épreuve s’écroule à quatre kilomètres de l’arrivée, tombe dans le coma et ne se réveillera plus. L’autopsie déterminera une hyponatrémie.

Ce phénomène s’explique par une dilution excessive des taux de sodium sanguin consécutif à une absorption exagérée d’eau, d’où le besoin pour des courses longues (Ultra-Marin, Marathon des Sables...) de prendre régulièrement des pastilles de sel.

Alors si vos mains gonflent, si des nausées, des vertiges et un sentiment de confusion apparaît, il est grandement temps de trouver des aliments salés.

Source (c’est le cas de le dire) :

http://www.futura-sciences.com/sante/definitions/medecine-hyponatremie-10341/