"Accomplir et accepter le temps que l’on est

capable de réaliser le jour J est très difficile à admettre

quand ce n’est pas le temps prévu, 
et souvent pour des raisons indépendantes d’une préparation quasi parfaite."

 

Alexis Bontemps 

(Cardiologue, Marathon des Sables, Diagonale des Fous, j’en passe et des meilleures ...)

Cela nous est tous arrivés un jour, un jour sans, un jour sans rien dans les chaussettes, un jour sans rien sous la casquette. Les muscles aux abonnés absents, le cerveau nous susurrant dans le creux de l’oreille que le lit serait le lieu idéal pour rallonger la nuit, quitte à toujours ne rien avoir dans les chaussettes ou ailleurs que sous la casquette quand on retrouve la couette. Je laisse à chacun de choisir ce qu’il souhaite imaginer sous le mot « ailleurs ».


 

Bref. Que faire ? Insister à vouloir sans pouvoir ? Exiger sous la contrainte le corps à se surpasser ? Attention quand même : flatuler plus haut que l’axe de la partie centrale, charnue de notre anatomie finit par donner une mauvaise haleine. Franchir dans l’autre sens le seuil de la maison en se disant que ce sera mieux la prochaine fois ? Il est vrai que cette solution évitera d’expirer une émanation de poney, néanmoins il y a d’autres remèdes. Et pourquoi pas remettre au lendemain une séance d’aujourd’hui. Procrastiner n’est pas un défaut.


 

Cependant il y a des solutions pour éviter de rêver sous la couette au mot « ailleurs ». Par exemple, laisser les ambitions du jour dans un des tiroirs de la mémoire et réaliser une sortie en sous-régime. Un genre de course si peu réalisée et pourtant d’une grande efficacité sur la forme et les formes. Hum ! Quel bonheur de sentir s’écouler le gras par les pores de la peau. 


 

Autre exemple, pourquoi ne pas enclencher une séance d’étirements ou de renforcement musculaire ? Faites attention ! C’est tellement rare, le corps risque d’être surpris, alors piano …piano.


 

Par contre si le jour sans, ce positionne le jour de l’épreuve, la situation devient problématique. Si, si le jour sans, arrive le jour du Marathon la conjoncture se transforme en débâcle. Si, si, si l’on ne met pas en action le précepte d’Alexis Bontemps : « Accepter le temps que l’on est capable de réaliser le jour J » on regrettera de ne pas avoir fait sa connaissance. Surtout que la galère est toujours proportionnelle aux kilomètres et sur un Marathon elle peut durer longtemps, longtemps, loooongtemps … Très longtemps ...


 


 

"Alors soyons courageux, acceptons ce jour sans, 

sans rien. Il nous rendra intelligent pour éviter de se brûler les ailes 

et d’hypothéquer l’avenir. 

Mais ça ! Ce n’est que l’avis d’Alexis Bontemps …"

 

 

©Droits d'auteur. Tous droits réservés.

Nous avons besoin de votre consentement pour charger les traductions

Nous utilisons un service tiers pour traduire le contenu du site web qui peut collecter des données sur votre activité. Veuillez consulter les détails dans la politique de confidentialité et accepter le service pour voir les traductions.